Le refuge du nid d’Aigle occupe une place centrale dans la voie normale d’accès au Mont-Blanc, à la fois point de départ et point d’arrivée, le Nid d’Aigle est un lieu de passage (presque) incontournable pour les alpinistes !
Situé à 2 398 mètres d’altitude, ce refuge est à la frontière entre la moyenne et la haute montagne, il est alors fréquent de voir alpinistes et randonneurs se côtoyer au cours d’un repas ou d’une veillée au coin du poêle.
Directement desservi par le Tramway du Mont-Blanc, le refuge du Nid d’Aigle est également accessible à pied, au départ de Bionnassay (plus particulièrement depuis le parking du Crozat). Cet itinéraire constitue une fabuleuse randonnée à travers les alpages et l’environnement glaciaire du glacier de Bionnassay, mais les alpinistes préféreront souvent le tramway pour y monter, dans un souci d’économie d’effort physique.
L’environnement préservé du refuge est notamment dû au site classé du Mont-Blanc, La faune à proximité est foisonnante et il n’est alors pas rare d’apercevoir des bouquetins durant la saison estivale (attention à bien maintenir les chiens en laisse dans le secteur).
Le refuge de Tête Rousse est un refuge mythique, d’autant plus que le Glacier de Tête Rousse fait régulièrement parler de lui en raison des risques naturels qu’il fait peser sur la ville de Saint-Gervais.
Situé à 3 167 mètres d’altitude, ce refuge bénéficie d’un emplacement spectaculaire, au pied du glacier de Tête Rousseet face à l’Aiguille de Bionnassay. Le refuge de Tête Rousse constitue une étape clé pour les alpinistes, puisque ces derniers passent souvent leur première nuit ici, avant la grosse étape du lendemain, commençant la nuit, pour traverser le tristement célèbre « Grand Couloir » et rejoindre le Gouter, dernier refuge avant le sommet.
Accessible après quelques heures de marche depuis le Nid d’Aigle (terminus du Tramway du Mont-Blanc), le refuge de Tête Rousse s’inscrit donc comme une option logique pour passer la nuit avant de poursuivre vers le refuge du Goûter ou le sommet. En choisissant de dormir ici, les alpinistes évitent une traversée tardive du dangereux Grand Couloir, où les chutes de pierres sont fréquentes en journée.
Le refuge est gardé de fin mai à début octobre et peut accueillir jusqu’à 72 personnes en période estivale. Il propose une restauration complète avec petits-déjeuners et repas chauds, ainsi que des dortoirs confortables.
Perché à 3 835 mètres d’altitude, sur l’arête de l’Aiguille du Goûter, le refuge du Goûter est le plus haut refuge gardé de France. Il constitue l’ultime étape de l’itinéraire le plus emprunté pour gravir le Mont-Blanc : la voie normale au départ de Saint-Gervais.
Après une deuxième nuit passée dans l’un des refuges du Mont-Blanc, les alpinistes pourront (si la météo est favorable au petit matin) s’élancer en direction du sommet pour leur 3ᵉ et dernier jour d’ascension, s’ensuivra alors une longue descente, parfois pénible, pour rejoindre la vallée.
Inauguré en 2013, ce bâtiment à l’allure futuriste a été conçu pour résister aux conditions extrêmes de la haute montagne. Sa forme ovoïde en acier inoxydable n’est pas un hasard : elle limite la prise au vent et favorise l’efficacité énergétique. Entièrement autonome, le refuge est équipé de panneaux solaires, d’un système de récupération des eaux et d’une station de traitement des eaux usées.
Le refuge du Goûter s’inscrit dans un environnement naturel d’une beauté rare, au cœur de la haute montagne. Il domine le glacier de Bionnassay à l’ouest, surplombe le glacier de Tête Rousse en contrebas, et fait face à l’aiguille de Bionnassay et aux grandes étendues glacées du massif du Mont-Blanc. Dans ce décor minéral et glaciaire, la faune et la florese font discrètes, mais bien présentes : le chocard à bec jaune tournoie souvent autour du refuge.